Herman Dune, c'est toujours une histoire de famille. David Ivar (chant, guitare) est toujours accompagné par son cousin Neman (percu, batterie). Seul André, le frère a décidé de quitter l'aventure quand les sirènes des Majors se sont faites entendre. Il officie à présent sur un label indé sous le pseudo Stanley Brinks, et sera d'ailleurs en concert dans cette même merveilleuse salle du Grand Mix fin janvier 2009.
Quoi qu'il en soit, avec ou sans André, c'est toujours très détendu qu'ils se présentent à leur public. Ambiance très cool (les espadrilles cuirs au pied ne font que confirmer), deux excellents cuivres multi instrumentistes, les 2 choristes des Baby Skins (qui ont assuré solo la première partie), et un bassiste dont la nonchalence ne dénote en aucun cas à l'ensemble.
Les morceaux (en majorité des deux derniers albums) s'enchainent merveilleusement. Ils nous embarquent illico à chaque intro dans leur univers antifolk américain. Très peu de commentaire. Juste le titre... sobrement, et sa traduction française. Une corde pète en début de morceau... pas de problème, show must go on... et ni vu ni connu, ça tourne rond. Une fan ne parvient pas à contenir son admiration, monte sur la scène à la fin de "Suburbs with you" (vidéo ci dessous), et on arrive à déceler la timidité de David Ivar qui semble rougir derrière sa barbe fournie, qui va finir par rendre jaloux les frères Gibbons des ZZtop.
Après tout ça, j'ose tout de même vous avouer que j'attendais peut être plus d'un groupe précédé d'une grosse réputation scénique, en parfaite symbiose avec le public, terminant parfois en acoustique dehors, sur le parvis de la salle... Mais à vrai dire... je m'en fous un peu... J'ai enfin vu Herman Dune Live, et j'ai pris du plaisir !
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